Julie Dhond
https://journals.openedition.org/cem/17316
Aux alentours de 1070, un noble prénommé Jocelyn rapporta en Viennois les reliques du saint égyptien Antoine. Son retour de Constantinople fit l’objet de nombreux récits légendaires médiévaux et, encore à l’époque moderne, les chroniqueurs ne cessèrent de commenter cette translation mystérieuse.
- 1 Grenoble, Bibliothèque municipale, Q 339, p. 3.
Jocelin retourna en France où il fut reçu de tout le peuple avec des marques de joie. Jocelin ne sachant où il pourrait mettre ce sacré dépôt, [il le fit] porter avec lui dans tous ses voyages […] et même à la guerre1.